Pariez vous vous aussi sur une hausse des prix en 2011 ?

En 2010, les prix ont connu une progression fulgurante dans les grandes agglomérations, sous l'effet des crédits bon marché.

Alors que la solvabilité des ménages ne s'est pas améliorée d'un pouce hors mis de manière totalement artificielle, certains y voient la marque de la fin de la crise qui a débuté en 2008.

Pourtant, si la crise était réellement derrière nous, l'enthousiasme des français serait tout autre et les volumes de transactions seraient bien plus consistants.
Le redressement présenté du marché immobilier ne relève que de l'imaginaire. Une forme ingrate de publicité, présentant l'immobilier comme la bonne affaire du moment. Les prix vont encore augmenter, alors achetez maintenant, profitez pendant que les taux sont au plus bas. Tout cela ne contribuent qu'à aggraver la bulle immobiliere en faisant spéculer les prix et à coûter cher au français.

Bien évidemment, les taux historiques ont eu un effet sur le marché. Mais comme il est indiqué ils sont historiques, donc il n y a rien d'anormal à observer un effet.
Il en va de même pour les aides de l'état. Néanmoins, ces dispositifs artificiels contribuent à déconnecter davantage les prix des capacités financieres réelles des français. Les salaires n'augmentent pas de façon significative, cela se saurait. Et pire encore, ces aides ont pour effet d'accroitre la dette et de pousser les prix à la hausse. Aucun effet positif en réalité.

Si les taux baissent en 2011, les prix peuvent bien entendu continuer de progresser. De la même manière si la durée d'emprunts se dirigeait vers les 35 ans voire plus, les prix continueraient d'augmenter également. Les capacités financieres réelles des ménages restent quant à elles au plus bas. Seuls les organismes financiers tirent leur épingle du jeu dans cette affaire.
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De votre côté, tablez vous également sur une hausse des prix de l'immobilier en 2011 ?

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